Jim: La question de ce soir concerne ce qui suit: lorsque nous, chercheurs, prions pour que soit faite à travers nous la volonté du Créateur ou de Jésus, comment pouvons-nous le faire de la manière la plus efficace, et à quelle puissance remettons-nous notre libre arbitre? Qu’est-ce qui se passe exactement et comment est-ce que cela affecte notre libre volonté de chercheurs?
(Retransmission par Carla)
Q’uo
Nous sommes ceux connus de vous comme étant le Principe de Q’uo. Salutations dans l’amour et dans la lumière du Créateur infini unique, au service duquel nous venons à vous ce soir. C’est un honneur et un plaisir que d’être invités à votre cercle de recherche, et nous sommes heureux de vous rejoindre pour cette séance de travail et de partager nos pensées.
Toutefois, avent de commencer nous voudrions comme toujours vous demander une faveur: celle de faire usage de votre sens du discernement et de votre pouvoir de discrimination lorsque vous écoutez ce que nous disons, en prenant ce qui vous touche, vous attire, et a de la résonnance pour vous, et en laissant de côté tout le reste. Si vous voulez bien faire appel à votre sens du discernement nous nous sentirons beaucoup plus libres d’offrir nos humbles opinions car nous saurons que nous ne transgressons pas votre libre arbitre mais serons seulement une source potentiellement utile de pensées. Nous vous remercions de cette considération, mes amis.
Nous remercions celui du nom de J pour cette question et, comme l’a dit celle connue comme Carla, elle va droit au cœur de la philosophie de la Loi Une, dirons-nous, et au concept que l’on a de la façon de vivre sa vie. Parfois, lorsqu’on utilise sa propre volonté pour abandonner cette volonté à une volonté supérieure, on a le sentiment qu’on perd sa propre liberté, qu’on perd son libre arbitre. On a l’impression que la volonté personnelle a été abandonnée —et au profit de quoi? La réponse à cela est cachée dans le mystère du Créateur unique. Regardons donc cette question de plus près.
En premier lieu, le libre arbitre est une question de perception par chaque personne qui vit en incarnation sur la planète Terre en troisième densité. Si l’entité a reçu un endoctrinement réussi dans certaines religions, par exemple, ce qui concerne le libre arbitre a été déclaré nul et non avenu, et l’enfant a dû obéir à chaque diktat et dogme religieux qui a une réponse à chaque situation, habituellement fortement enraciné dans le jugement, et réduisant tellement les choix que ceux-ci sont des prisons dont les murs sont des dogmes, et les barreaux des principes. La porte est verrouillée pour toute l’incarnation lorsque de tels principes sont acceptés.
D’autres ont été éduqués par leurs parents et endoctrinés dans leur culture d’une manière telle qu’ils se trouvent enfermés dans une prison d’enculturation. Il y a des règles qui régissent chaque action. Et souvent ces barreaux sont aussi restrictifs que ceux des religions car ils limitent les choix de ceux qui ont choisi d’obéir aux diktats de la société sans y réfléchir ni les mettre en question.
Heureux sont ceux qui s’éveillent en incarnation à une réalisation que c’est leur droit et que cela fait partie de leur nature fondamentale que de faire leurs propres choix, de discerner et évaluer par eux-mêmes la vérité, et de se tirer de toute prison faite de mots, de principes, de dogmes, ou de règles et règlements de la société, qui sont des mots d’emprisonnement pour beaucoup.
Maintenant, nous ne jugeons aucune religion ni société par rapport à la création de dogmes ou de règles et règlements de relations sociales polies. Certains se trouvent très bien dans les limites étroites d’une religion ou d’une société. Il est possible d’ouvrir le corps énergétique et de garder le cœur ouvert dans une prison de mots. Il est possible de dépasser le niveau de la troisième densité dans ces conditions.
Cependant, il y a un énorme pouvoir qui est impliqué dans la réalisation que vous avez la capacité et la responsabilité de faire vos choix pour vous-mêmes. Lorsqu’une entité réalise qu’elle possède en effet un libre arbitre et qu’elle peut l’exercer, elle se trouve alors devant la décision de fléchir sa volonté, de désirer ce qu’elle veut, et d’établir ce qu’elle a l’intention de chercher.
Il y en a qui, ayant découvert leur libre arbitre, se tournent vers des objets de désir qui se trouvent dans l’illusion physique. Cet instrument a parlé au cours d’un programme radio et il lui a été demandé comment établir l’intention d’obtenir ce qui est désiré. Cet instrument a alors découvert que l’objet du désir était un ensemble de plats, et elle a dit à son interlocutrice que cela dépassait ses compétences parce qu’elle savait seulement comment établir son intention par rapport à des buts spirituels, et que l’auditrice serait laissée à elle-même pour les plats.
Nous parlons ici exclusivement d’objectifs spirituels et non d’objectifs établis dans l’illusion. Abandonner sa volonté à la volonté du Créateur infini est un acte de volonté. C’est en fait un acte très profond de volonté qui va jusqu’aux racines de la conscience, car la volonté est remise au Créateur, le Créateur de l’amour, ce Logos, cette Pensée originelle unique qui a créé tout ce qui est. Une telle décision est l’acte d’un être conscient qui est conscient de sa réalité et de la réalité dans laquelle il demeure, c’est-à-dire qu’il demeure dans la maison du Créateur sur une île dans l’espace, nommée Planète Terre. Il reconnaît qu’il y a une danse de toutes les parties du Créateur, et qu’elles dansent toutes en équilibre l’une avec l’autre, et il indique un désir irrésistible de faire partie de l’harmonie, de la réciprocité, et de l’équilibre de cette danse.
Il peut sembler qu’il a renoncé à la responsabilité [de remettre sa volonté à la volonté du Créateur], mais ce n’est aucunement un abandon de responsabilité. C’est au contraire un engagement du soi par rapport à la justesse, à l’équilibre, au rythme de la danse. C’est une reconnaissance du fait qu’en troisième densité on ne peut pas voir clairement tous les facteurs qui pèsent sur une situation. On ne peut pas voir le grand dessin qui se trouve en dessous des petits dessins. Un tel choix exprime le désir de coopérer et de s’harmoniser avec ce dessin pour arriver à l’équilibre avec la Création infinie unique et toutes ses parties interactives. Le libre arbitre est à son plus haut point d’expression quand il choisit la volonté du Un infini et renonce à son attachement à des résultats au sein de l’illusion, en faveur de ce que ce mystère va apporter en matière de réconciliation profonde et de retour à l’équilibre.
La volonté humaine, la volonté individuelle, est très puissante. Chacun d’entre vous est une entité magique, une entité potentiellement capable d’amener, par la pensée, des changements dans votre propre conscience. Il est séduisant et tentant de faire usage de sa propre volonté individuelle en faisant pression sur la réalité perçue pour atteindre un objectif désiré. Il est commode de penser que l’on joue son rôle en voulant que cette responsabilité perçue soit réalisée ou que le service souhaité soit rendu. Et toutes ces énergies sont excellentes. L’expression de ses désirs et l’établissement de l’intention sont des manières de faire l’expérience d’un ‘soi’ puissant. Et c’est là une expérience utile.
Cependant, à notre humble avis, le choix le plus puissant qu’une entité puisse faire est celui de faire la volonté de l’agent qui a créé tout ce qui est et qui a conscience de tous les éléments qui constitueront le point d’équilibre dans n’importe quelle situation.
En fait, il faut du courage pour abandonner la volonté à l’Infini unique, car les résultats sont incertains. Les désirs personnels que l’on a peuvent faire partie ou non de l’équilibre approprié du rythme de la danse. C’est là l’élément du sacrifice perçu.
Nous ne pouvons même pas dire que de telles décisions créent de la paix à l’intérieur du ‘soi’, car les choix du Créateur ne sont pas accompagnés d’explications.
Nous avons apprécié les commentaires de celui connu comme G, avant cette méditation, qui concernent l’introduction d’un espace ou d’une ouverture dans sa propre expérience de souffrance. Celui du nom de G a attribué à Ramana la question qui lui a donné de l’espace. Cette question est: «Qui vit ceci?». Elle l’a établi lui-même en tant que témoin de ce qui se passait, et lui a permis de quitter les eaux tempétueuses de son catalyseur.
Une autre partie de la question de celui du nom de J concernait l’entité à laquelle il remet sa volonté lorsqu’il prie: «Que Ta volonté soit faite». Tant celui connu comme J que cet instrument ont été élevés dans le christianisme. Celui connu comme J en tant que catholique romain, celle connue comme Carla en tant que catholique anglicane. Ils partagent donc tous deux un héritage de pensée à propos du Créateur, dans lequel l’unité du Créateur est divisée en une trinité et cependant les trois parties de la trinité créent un infini Unique. Ce n’est pas chose facile que d’enrouler son intellect autour d’un tel concept car il contient un paradoxe manifeste. Comment quelque chose qui est trois peut-il aussi être un? Comment quelque chose qui est unifié peut-il être en trois parties?
Nombreuses sont les âmes qui ont été à même de bien travailler en prenant celui connu comme Jésus pour objet de prière. De nombreux autres ont pu bien travailler en étant à même de se relier à et d’utiliser l’énergie de l’Esprit Saint. Toutefois, ainsi que l’a dit celui du nom de J en posant cette question, le concept du Créateur Lui-même est toujours laissé dans le vague. En travaillant à l’intérieur de ce système religieux nous sommes incapables d’affiner la mise au point.
Nous pouvons cependant proposer des pensées concernant l’identité du troisième membre de l’unité du Créateur, car celui connu sous le nom de Jésus, le Christ, s’est adressé au Créateur infini en l’appelant «Papa». En araméen, «Abba» ne signifie pas simplement «Père». Cela signifie «petit papa» ou «papa». C’est un nom de profonde affection, de profond amour. Lorsque celui connu sous le nom de Jésus le Christ a abandonné sa volonté au Créateur infini unique, il a abandonné sa volonté à son «petit Papa bienaimé». Voilà quelle était Sa perception du Créateur.
Nous voudrions souligner que dans ce système religieux le concept d’un «papa» plutôt que d’un Créateur sévère et distant, était révolutionnaire. Cela n’est pas quelque chose que celui connu sous le nom de Jésus le Christ a appris de sa religion ou de sa société. C’était une vérité des profondeurs de son âme.
Et cependant, il y a pour tous une grande vérité dans cette relation car du point de vue de ce que cet instrument appelle la Loi Une, le Créateur est en vérité un «petit papa», un père proche et aimant, ou un parent, dirons-nous, car il y a des aspects très féminins au Créateur en ce sens que ce Créateur a mis au monde les étoiles, les planètes, les soleils et les lunes, et aussi chaque particule, chaque iota de vie dans la Création infinie. Ce n’est pas quelque déesse qui a donné naissance; c’est le Créateur qui a donné le jour à Sa Création, dans un acte de paternité et maternité combinées.
Il est très commode de penser au Créateur en lui donnant une connotation de «Père» ou de «Mère», mais nous voudrions suggérer que le mystère du Créateur est à la fois tous les deux et aucun des deux. Le Créateur est à la fois un père et une mère en ce sens que la Création est le résultat d’une attraction entre la libre volonté et l’essence du Créateur, qui est l’Amour.
Lorsque la Lumière a été ajoutée à l’Amour et qu’une manifestation s’est produite, cela a eu lieu bien plus loin ‘en aval’ de la Pensée originelle. La manifestation est un choix plus récent, le choix de quelqu’un qui souhaite en savoir davantage sur ce qu’il est, de sorte qu’il projette de nombreuses particules de lui-même puis les observe elles et leurs expériences, pour glaner ce qu’il n’a pas encore appris sur lui-même.
Dès lors, le Créateur donne la réciproque en disant «Non pas ma volonté mais la Tienne», lorsqu’il donne le libre arbitre à chaque entité de la Création. Il ne va pas leur dire ce qu’elles doivent faire. Il va découvrir ce qu’elles désirent et comment elles vivent ces désirs. Il ne peut pas faire cela en les gouvernant; toutefois, quand il est demandé «que ta volonté soit faite» Il agit selon ce qui tend à un amoindrissement de la distorsion et à un rétablissement de l’équilibre.
Le mystère s’épaissit car il y a de nombreux niveaux auxquels l’équilibre peut se faire, de sorte que personne ne peut jamais prédire avec exactitude où se trouve l’équilibre, où se trouve la sagesse, où se trouve la plus haute et la meilleure expression de l’amour.
Par sa nature, la troisième densité est une densité fortement sexuelle en ce sens que la sexualité est l’une des manières principales dont les gens expérimentent l’altérité de leur opposé dynamique. Mâle et femelle sont les deux pôles d’une dynamique très importante. Au niveau archétypal, les énergies de la masculinité sont celles qui accèdent, celles de la féminité sont celles auxquelles il est accédé. Voilà pourquoi une entité masculine fait l’expérience de pas mal d’agressivité et d’initiative. Il y a une envie irrésistible d’entreprendre des choses.
La femme, lorsqu’elle fait l’expérience de cette attirance entre hommes femmes, se sent souvent céder à cette agressivité tout en étant ravie de le faire. On ne se souvient pas assez souvent, cependant, que chaque entité, qu’elle soit biologiquement mâle ou femelle, porte en elle les deux énergies.
Une nouvelle fois, il est bon de considérer jusqu’à quel point on est une entité équilibrée. Si on est un homme, est-ce qu’on a un équilibre d’énergie féminine qui permet d’adoucir l’agressivité? Si on est une femme, est-ce qu’on a la capacité de prendre des décisions et de voler de ses propres ailes vers le but désiré, en même temps que la capacité de coopérer et de céder? Lorsque cela est pris en considération il peut être facile de voir pourquoi l’Esprit Saint est si souvent vu comme l’aspect féminin du Créateur infini.
Nous suggérerions qu’il pourrait être plus productif de considérer les trois piliers de l’Arbre de Vie, le principe du Créateur se trouvant du côté considéré comme masculin, Jésus étant l’énergie qui est considérée comme féminine, et l’Esprit Saint étant l’énergie du pilier du milieu. Car l’essence de l’Esprit Saint est l’énergie de Jésus qui est restée sur les plans intérieurs quand celui du nom de Jésus a quitté ces plans intérieurs, de sorte que l’énergie de celui connu comme Jésus le Christ, cet Amour fructifié, serait toujours disponible jusqu’à la fin de la troisième densité.
Il n’y a pas de juste manière de communiquer avec ces entités. Il est aussi utile au chercheur de communiquer d’une de ces manières comme de l’autre. Nous encourageons chacun à suivre les expériences du cœur et de communiquer d’une manière complètement individuelle, non pas de la manière dont communiquent d’autres, mais de la manière de communiquer que vous trouvez utile. Dès lors, que vous abandonniez votre volonté à Papa, à Jésus le Christ, ou à l’Esprit Saint (Sophia comme l’appellent certains) cela ne fait aucune différence, car l’intention est la même dans les trois manières de dire «que Ta volonté soit faite». Il y a une même faim et une même soif pour que s’installe la situation la plus équilibrée possible, et pour la volonté de coopérer lorsque le décor est en place et que les indices ont été découverts, que la situation a été identifiée, et que l’amour qui est dans le moment a été trouvé et partagé. Votre propre compréhension du Créateur, de Jésus, de l’Esprit saint, ou de quelque autre entité-Créateur importe peu. C’est l’intention de maximaliser votre service et votre dévotion qui constitue les énergies principales et essentielles dans ce qui semble être un abandon du libre arbitre.
En réalité, c’est le plus grand des choix faits dans le libre arbitre que de choisir la manière du Créateur. C’est la même énergie qui pousse parfois les gens à retirer leur montre en disant: «maintenant c’est le temps de Dieu». C’est la libération du ‘soi’ des minutes et des heures qui libèrent le temps de sa prison. Et c’est la libération du libre arbitre des buts mineurs de nature terrestre et illusoire et leur envoi dans le mystère qui rehausse jusqu’au plus haut point possible la liberté qu’on a de choisir.
Le mystère du libre arbitre ne sera jamais éclairci. Le paradoxe qu’il y a à faire usage de son libre arbitre pour abandonner son libre arbitre ne sera jamais élucidé. Des questions seront toujours posées, en toute humilité et étonnement, sur la manière dont cela fonctionne. La paix qui dépasse l’entendement trouve cependant son origine dans la foi que l’on a de la possibilité d’entrer en communion avec le Un infini de manière telle que ce Un infini puisse maximaliser l’équilibre à travers soi.
Nous recommandons à chacun de méditer sur ce point. Nous demandons à chacun de compter sur sa propre puissance. Quel est le juste usage de la puissance, mes amis? Comment allez-vous plier votre volonté? Comment allez-vous, en tant que co-Créateur, créer votre propre univers? Comment allez-vous le gouverner? Sera-t-il une création d’amour ou une création de jugement? Ces matières sont dans vos mains, et dans les vôtres seulement. Allez donc de l’avant et cherchez à servir.
Nous espérons que nos humbles commentaires vous ont quelque peu aidé à réfléchir à cette question, et nous voudrions demander s’il y a une suite à cette question maintenant. Nous sommes ceux de Q’uo.
Interlocutrice
Q’uo, voici une des questions que je me pose. Pourriez-vous définir la différence entre la douleur émotionnelle et la douleur spirituelle?
Q’uo
Nous sommes ceux de Q’uo et nous avons pris connaissance de votre question, ma sœur. L’entité humaine a trois composants: le physique, le mental/émotionnel, et le spirituel. La douleur physique est manifestement celle du corps physique. La douleur mentale/émotionnelle est toujours une douleur qui implique le mental ou intellect et les émotions qui sont instinctivement celles des humains de troisième densité, et la douleur spirituelle est la douleur qui est impliquée dans le complexe spirituel tel qu’il est activé par l’individu. Souvent, une douleur mentale ou émotionnelle frappe tellement profond qu’il y a une impression qu’elle frappe l’âme même, et la majeure partie des souffrances de l’humanité sont de cette nature mentale/émotionnelle.
La souffrance purement spirituelle est très rare, mais elle existe. Certains souffrent de l’absence de connexion avec l’essence de leur ‘soi’ spirituel. Ces entités tentent d’établir une connexion mais n’y parviennent pas. Toutefois, la vaste majorité des souffrances des entités sont vécues dans le mental et dans les émotions.
Pouvons-nous poursuivre, ma sœur? Nous sommes ceux de Q’uo.
Interlocutrice
Non, merci.
Q’uo
Nous vous remercions, ma sœur. Et, ma sœur, aussi dérisoires que puissent être ces mots, nous vous offrons notre sympathie. Et nous offrons de la sympathie à tous ceux qui souffrent. Car nous réalisons que la souffrance paraît être hors de proportion par rapport à ce qui serait logique ou raisonnable. Mais la souffrance n’est pas logique. Elle n’est pas raisonnable. Et elle est toujours un défi. Nous souffrons avec ceux qui souffrent et si cela procure quelque confort, nous sommes reconnaissants.
Pouvons-nous demander s’il y a une autre question à présent? Nous sommes ceux de Q’uo.
R
Moi j’ai une question, Q’uo. Lorsque je demande à être guidé, est-ce que cela implique que j’ai dans l’idée un résultat particulier en troisième densité? Je suis encore immergé dans l’expérience de troisième densité par rapport à ce dont vous avez parlé, et qui était de s’abandonner complètement et d’être en paix avec tout ce que l’expérience peut apporter. Pouvez-vous commenter cela?
Q’uo
Nous sommes ceux de Q’uo, et nous percevons une question. Si nous nous trompons, nous demanderions à celui connu comme R de répéter sa question d’une autre manière afin que nous puissions mieux comprendre.
Il y a en effet une différence entre demander à être guidé et abandonner son libre arbitre pour que soit faite la volonté du Créateur. Ces deux actions sont positives et aimantes. C’est votre manière de faire: demander de l’aide et demander à être guidé. Et nous avons conscience que vous l’avez souvent trouvée très efficace dans votre vécu. La demande d’être guidé peut être vue de plusieurs manières.
[Fin de la face 1 de la cassette]
(Retransmission par Carla)
Tout d’abord, on peut se demander: «quelle est l’action la plus élevée et la meilleure que je puisse accomplir en ce moment?». Vous demandez en fait à votre ‘soi’ supérieur d’intervenir un peu avec une allusion ou une idée de ce que serait le choix de la voie de service pour votre meilleur ‘vous’ possible.
Une autre façon de considérer la demande d’être guidé est de la voir comme une extension d’une demande de guidance faite à vos amis (qui sont avec vous dans l’illusion physique) en étendant simplement votre champ de demande pour y inclure les mondes invisibles.
Une façon de penser à la demande d’être guidé est un souvenir plus direct de l’unité de la Création. Une autre est une manière d’aller chercher l’aide qui est toujours disponible, qui implique autrui dans votre création, et non pas simplement le ‘soi’ et les autres ‘soi’ qui sont comme vous.
Quelle que soit la façon dont vous pensez à votre système de guidance, si elle est utile c’est celle que nous vous encourageons à suivre. Pour certains il est très réconfortant de penser que c’est le ‘soi’ supérieur, le meilleur que vous puissiez être, qui offrira la réponse unifiée. Pour d’autres il est beaucoup plus réconfortant de sentir qu’il y a des alliés partout autour de soi: ceux qui veulent véritablement vous aider. Les deux façons de penser en matière de guidance sont vérité.
À nouveau, lorsque vous trouvez un paradoxe, lorsque vous trouvez du mystère, vous pouvez être assuré que vous êtes sur la bonne voie, car les choses de l’esprit incluent constamment et incluront toujours constamment ces éléments. Car ils rompent la pensée linéaire et apportent les qualités de l’infini et de l’éternité.
Pouvons-nous vous répondre encore, mon frère? Nous sommes ceux de Q’uo.
R
Merci pour ces pensées, Q’uo. Je voudrais demander quelle est la différence entre demander à être guidé, ce qui implique l’usage de la volonté en troisième densité, et l’abandon à l’Un infini ce qui implique de ne pas utiliser la volonté et juste fondamentalement ‘être’ en renonçant à ‘faire’. Je ne parviens pas à faire le tour mental de la différence mais il semble y avoir une différence. Pouvez-vous donner un commentaire dans votre propre perspective?
Q’uo
Nous sommes ceux de Q’uo. Nous croyons que nous comprenons votre question, mon frère. La différence entre demander à être guidé et s’abandonner à l’Un infini est une question de degré. C’est fonction de ce qui vous est donné et de la réaction appropriée à ce qui vous est donné. S’il vous est donné que l’abandon de votre volonté à l’Un infini c’est un abandon de votre volonté et une abrogation de votre volonté, alors abandonner votre volonté n’est pas pour vous.
Ceux qui tournent leur volonté vers l’Un infini sont des entités qui ont fait l’expérience des résultats d’une acquisition de puissance au travers d’une issue désirée jusqu’à ce que se produise assez souvent la découverte que l’on n’est pas nécessairement en possession de suffisamment de faits pour pouvoir réussir à faire un choix judicieux. Par conséquent, à ceux à qui sont données cette expérience et cette attitude il revient de choisir librement de faire la volonté de l’Un infini qui a plus d’informations et qui peut voir ce qui ne peut pas être vu par l’œil humain.
Dans les deux cas il y a le désir de servir. Il y a le désir d’être de la polarité positive. Et il y a le désir de demander de l’aide. Pour celui qui n’est pas encore arrivé à la conclusion que la volonté humaine est souvent inadéquate pour connaître un résultat approprié, la demande d’aide en choisissant un résultat est la demande appropriée. Pour celui qui a éprouvé un sentiment d’insatisfaction en étant attaché à un résultat après avoir eu recours à la technique de choisir un résultat et de se diriger vers celui-ci, il est approprié de tourner la volonté vers l’un infini, non pas comme avec une perte de volonté, mais comme avec le capital ou couronnement de l’acte de volonté.
On doit agir selon ses propres lumières, selon ses propres sentiments et, mon frère, pour autant que vous sentiez que vous êtes sage assez pour aller vers un résultat désiré, nous vous encourageons sans restriction à faire ce que vous faites en ce moment c’est-à-dire demander de l’aide en voyant la situation plus clairement. Ainsi que nous l’avons dit, il y a une différence, non pas en espèce mais en degré entre ces deux choix. Ce n’est pas un choix entre prendre de la responsabilité et céder de la responsabilité; c’est un choix entre être certain que le résultat auquel vous êtes attaché est bon et ne pas être certain que le résultat auquel vous êtes attaché est bon.
En fait, cela peut aussi être comparé à ceux qui ont un cerveau droit dominant et ceux qui ont un cerveau gauche dominant, ou bien ceux qui sont artistes et travaillent à partir d’une appréciation de la beauté, et ceux qui sont des gens d’intellect et travaillent à partir d’une appréciation de la logique et de la pensée linéaire. Chacune de ces voies est une voie de service d’autrui, de polarité positive. Il n’y a donc pas de choix entre elles. Il s’agit seulement de qui vous êtes, quelles sont vos expériences de vie, où vous vous trouvez du point de vue spirituel, en ce moment particulier. Il n’y a pas une manière meilleure; il y a seulement ce qui vous est approprié et ce qui a de la résonance pour vous dans ce moment présent.
Pouvons-nous approfondir notre réponse, mon frère? Nous sommes ceux de Q’uo.
R
Non, Q’uo. Merci pour ce que vous avez dit. Il y a là de la bonne matière à réflexion pour moi. J’apprécie.
Q’uo
Nous aussi, mon frère, nous vous remercions de nous donner également tant de manière à réflexion. Nous sommes ceux de Q’uo, et nous constatons que cet instrument commence à se fatiguer. Par conséquent, il est temps pour nous de terminer notre connexion avec cet instrument. Nous laissons cet instrument et ce groupe dans la glorification de l’amour et de la lumière, dans la paix et la puissance, du Créateur infini unique. Nous sommes connus de vous comme étant le Principe de Q’uo. Adonaï, mes amis. Adonaï vasu borragus.